Coefficient d’utilisation pour l’éclairage public : pourquoi est-il important ?
Coefficient d’utilisation pour l’éclairage public : pourquoi est-il important ?
Introduction
Une fois la lumière émise par la lampe, quelle quantité peut-elle atteindre la surface de travail souhaitée ? Prenons l’exemple des luminaires d’intérieur : une partie de la lumière émise par une lampe industrielle atteint directement la surface de travail, une autre partie est réfléchie sur les murs et le plafond, puis réfléchie sur la surface de travail, tandis que le reste ne peut l’atteindre (comme sur une étagère). Le coefficient d’utilisation est le flux lumineux (qu’est-ce que le flux lumineux ?) atteignant la surface de travail divisé par le flux lumineux de la source lumineuse. En éclairage routier, on parle également de coefficient d’utilisation, mais il se présente généralement sous la forme d’une courbe de coefficient d’utilisation. En effet, dans ce domaine, il est nécessaire de prendre en compte la distribution de la lumière émise par la lampe dans les deux directions, côté rue et côté habitation. Cet article aborde principalement la notion de coefficient d’utilisation, sa courbe, les paramètres qui l’influencent, son importance et comment l’utiliser pour optimiser la distribution lumineuse et l’agencement des lampes dans des applications pratiques afin d’obtenir de meilleurs résultats d’éclairage. Poursuivons la lecture pour en savoir plus.
Qu’est-ce que le coefficient d’utilisation ?
Le coefficient d’utilisation, également appelé facteur d’utilisation, permet de déterminer l’efficacité lumineuse d’un luminaire dans une application spécifique. La formule de calcul du facteur d’utilisation est la suivante : coefficient d’utilisation = flux lumineux projeté sur la surface de travail / flux lumineux total de la lampe. Il mesure l’efficacité de la lampe à transférer l’énergie lumineuse vers la surface de travail dans une zone donnée. En éclairage intérieur, le facteur d’utilisation est influencé par des facteurs tels que la distribution spectrale, la taille de l’espace (indice de la pièce) et la réflectivité des différentes surfaces intérieures (murs, plafonds et sols). Idéalement, le facteur d’utilisation des lampes industrielles et minières utilisées pour l’éclairage intérieur peut atteindre 1, voire légèrement dépasser 1 ; en éclairage routier, le facteur d’utilisation est lié à des facteurs tels que les caractéristiques spectrales, l’angle d’inclinaison de la lampe et la longueur de la flèche, et se présente souvent sous la forme d’une courbe de coefficient d’utilisation. En éclairage intérieur, la méthode du lumen permet d’estimer approximativement l’effet lumineux (éclairement lumineux) après installation de la lampe. Cette méthode est également appelée méthode du facteur d’utilisation car elle utilise le paramètre du facteur d’utilisation. Sa formule de calcul est la suivante : Eav (éclairement moyen) = Φ (flux lumineux d’une lampe) x N (nombre de lampes) x CU (facteur d’utilisation) x K (facteur de maintenance) ÷ A (surface). Pour en savoir plus, consultez le blog ZGSM correspondant : Méthode de calcul du lumen et ses avantages.

Quels facteurs affectent le coefficient d’utilisation ?
Concernant le coefficient d’utilisation, des informations générales peuvent être obtenues à partir du texte mentionné dans la section précédente. Prenons l’exemple des luminaires industriels d’intérieur : lorsque la distribution lumineuse, la taille de l’espace et la réflectivité de la surface de la pièce sont différentes, la valeur du coefficient d’utilisation varie également. Voici le tableau du facteur d’utilisation (également appelé coefficient d’utilisation) des luminaires grande hauteur ZGSM Helios (En savoir plus sur les luminaires grande hauteur ZGSM Helios). Lorsque la lentille est différente, le coefficient d’utilisation (UF) de l’angle de faisceau de 60 degrés est de 0,82 pour k (indice de la pièce) = 0,6 et ρc = 0,8, ρw = 0,8 et ρf = 0,2, tandis que le coefficient d’utilisation (UF) de l’angle de faisceau de 120 degrés n’est que de 0,54. Plus l’angle de faisceau est grand, plus la quantité de lumière nécessaire pour traverser les murs et le plafond jusqu’au sol (zone cible) est importante. Lorsque la lentille est identique (120 degrés), la différence de réflectivité entre le mur, le plafond et le sol influence également la valeur du coefficient d’utilisation. Ces différences sont présentées dans le tableau. Lorsque la réflectivité et la pièce sont identiques, plus l’indice de la pièce est petit (Qu’est-ce que l’indice de la pièce ?), plus la valeur UF est petite. En effet, plus l’indice de la pièce est faible, plus la pièce est petite (ou longue et étroite). À ce stade, on peut imaginer qu’une grande partie de la lumière émise par le luminaire éclaire les murs environnants, ce qui entraîne une valeur du coefficient d’utilisation plus faible. Dans le cas des lampadaires, quels facteurs sont liés au coefficient d’utilisation (UF) ? ZGSM estime que cela est principalement lié à la distribution lumineuse, à l’angle d’inclinaison de la lampe et à la longueur du bras. Expliquons-les un par un ci-dessous.
Beam angle 60 degree | ||||||||||
REFLECTANCE | ||||||||||
Ceiling | 0.8 | 0.8 | 0.8 | 0.7 | 0.7 | 0.7 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | 0 |
Walls | 0.7 | 0.5 | 0.3 | 0.7 | 0.5 | 0.3 | 0.7 | 0.5 | 0.3 | 0 |
Working plane | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0.2 | 0 |
ROOM INDEX | UTILIZATION FACTORS(PERCENT) k(RI) x RCR = 5 | |||||||||
k = 0.60 | 82 | 75 | 70 | 81 | 74 | 70 | 80 | 74 | 70 | 66 |
0.8 | 90 | 83 | 79 | 89 | 83 | 79 | 88 | 82 | 78 | 74 |
1 | 95 | 89 | 85 | 95 | 89 | 85 | 93 | 89 | 84 | 80 |
1.25 | 100 | 94 | 90 | 99 | 94 | 90 | 97 | 92 | 89 | 84 |
1.5 | 103 | 98 | 94 | 102 | 97 | 93 | 100 | 95 | 92 | 87 |
2 | 107 | 102 | 98 | 105 | 101 | 97 | 102 | 99 | 96 | 90 |
2.5 | 109 | 104 | 101 | 107 | 103 | 100 | 104 | 101 | 98 | 92 |
3 | 110 | 107 | 103 | 109 | 105 | 102 | 105 | 102 | 100 | 94 |
4 | 113 | 110 | 107 | 111 | 108 | 106 | 107 | 105 | 103 | 96 |
5 | 114 | 111 | 109 | 112 | 110 | 108 | 108 | 106 | 105 | 97 |
ROOM INDEX | UF(total) | Direct | ||||||||
According to DIN EN 13032-2 2004 Suspended SHRNOM = 1.25 |